Parole si longtemps désirées de ta part,
Je tente de m'extirper de ce sommeil,
Sans retirer de mon âme ce dard,
L'ayant planté là ou mon sang prend sa source,
Il s'en abreuve et reprend sa course,
Parcourant la moindre parcelle de mon corps,
Et distribuant ici et là cette lente mort,
Et tendrement, te nourrissant de cette disparition
De sentiments autres que ceux à ta disposition
Tu continues de distiller en mon creux,
Cette douce noirceur me rendant si heureux.

1 commentaire :
Hiii ! Quel adorable poème ^^ Merci ^^
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