samedi 20 juin 2009

Refus inconscient

Comme chaque soir, tu me tends tes bras,
Pensant que je m'allongerais à côté de toi,
Pour te passer la main dans les cheveux,
Tandis que se reflétait mon bonheur dans tes yeux.

Cependant, je tarde, refusant cet attrait,
De ton corps qui me semble pourtant si parfait,
Ce regard doux et si tendre qu'est le tien,
Sachant que ta seule volonté est mon bien.

Dépité, tu pars en voir un autre,
M'abandonnant en ce lieu qu'est le notre,
Sachant que je ne résisterais à l'envie de t'enlacer,
Toi qui seras revenu avant l'aube, Morphée.

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